Le statut d’autoentrepreneur que l’on connait désormais sous le nom de micro entreprise séduit par sa comptabilité allégée, par rapport à d’autres. Mais le chef d’entreprise peut être néanmoins tenu d’avoir à jour un livre de recettes et de dépenses dans certaines situations. Lesquelles et comment faire ?
Dans quelles situations faut-il avoir un livre de recettes et de dépenses ?
En fonction de l’activité de la micro entreprise, l’autoentrepreneur a, au moment de son inscription, eu obligation de choisir entre le statut BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou le BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Quel que soit celui qu’il ait choisi, il doit tenir une comptabilité de son activité à l’aide d’un livre de recettes et/ou un livre de dépenses.
Pourtant, pris par leurs activités, occupés à développer leur chiffre d’affaires, pour peut-être, un jour, dépasser les plafonds et pouvoir changer de statut, les autoentrepreneurs peuvent avoir tendance à négliger ce document.
Sa tenue est assez rébarbative, car il faut mettre l’origine des recettes (donc donner le nom du client), le montant de ces dernières, comment la somme a été réglée et surtout mettre le justificatif du paiement.
Bien entendu, pas question de noter cela, au fur et à mesure où l’on retrouve les documents sur le bord du bureau ou dans une caisse. Tout doit être noté scrupuleusement de façon chronologique. Il faut donc arriver à dégager du temps pour sa comptabilité et faire preuve de rigueur ; ce qui n’est pas toujours évident. Comment faire quand on se sent débordé ?
Comment se faire aider quand on a des problèmes de comptabilité ?
L’image d’Epinal de l’entrepreneur est celle d’une personne multi casquettes et il est vrai que dans la vie de tous les jours, pour trouver des clients, les garder, il faut avoir plus que du savoir-faire. Il est nécessaire d’endosser, tour à tour, une personnalité de commercial ou de directeur marketing…
Malgré une bonne volonté évidente, avoir des notions de comptabilité n’est pas donné à tout le monde. C’est un monde complexe et pourtant aucun entrepreneur, même à la tête d’une petite structure, ne peut se permettre de négliger sa comptabilité, ne serait-ce que pour payer ses cotisations sociales et ne pas avoir de problèmes avec l’URSSAF.
Dans le même ordre d’idées, ce n’est pas parce qu’un autoentrepreneur a une comptabilité réduite qu’il ne peut pas faire appel à un expert-comptable. Tout le monde peut avoir besoin de conseils ou d’un coup de main pour pouvoir se consacrer au reste, justement.
La comptabilité peut être externalisée en totalité ou en partie à un cabinet d’expertise comptable, quand on se sent dépassé. De même, ce professionnel est d’excellent conseil quand on veut se développer, car changer de statut n’est pas évident.
Il faut alors choisir celui qui aura le moins de conséquences sur la vie privée. Comment faire ce choix quand ce qu’on lit partout semble difficilement compréhensible ? C’est là où la rencontre avec l’expert-comptable peut tout changer, pour reprendre en main, la comptabilité de son entreprise et pouvoir se tourner vers l’avenir.